ADAM Olivier – Les lisières –
Flammarion
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L'écrivain et scénariste Paul Steiner laisse ses enfants chez son ex-femme pour aller s'occuper de son père quelques semaines, le temps de
l'hospitalisation de sa mère. De retour dans la ville de banlieue parisienne où il a grandi, il trouve un écho à sa sensation d'être à la marge de sa vie dans les récits d'anciens camarades
de classe qu'il rencontre.
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Au début, le roman donne l'impression d'être un concentré des faits
sociétaux de notre époque (banlieues, maisons de retraite, divorce, garde d'enfants, chomage...), mais finalement on s'attache au personnage, avec ses problèmes, son mal-être, sa tristesse (les
romans de Olivier Adam sont toujours un peu noirs !). On a même envie de le soutenir, de l'aider à vivre et on est bien content que cela se termine sur une note d'optimisme.
Parlez-moi de moi, il n'y a que ça qui m'intéresse ! Ce type de personnage
m'est profondément antipathique. Noir, c'est, noir !
Bilan de vie pour le héros qui vient de divorcer. Est
complètement perdu. Mais était-il vraiment dans son présent ou plutôt à côté de la plaque. Réflextion sur une vie, retour en arrière sur son enfance des banlieues qu'il n'a cessé de
fuir...