premieres impressions

CONNOLLY Joseph – England’s Lane (Flammarion)

England's Lane est une rue de Londres où se dressent de nombreuses boutiques. A travers l'histoire de ses commerçants, des intrigues mêlant les infildélités, les mensonges, les histoires de meurtres et de trahisons. Ainsi, Jonathan Barton, le boucher, reçoit un jour la visite d'un inconnu qui menace de révéler sa véritable identité.

Vie quotidienne d'une poignée de personnes. Sympa, à lire

Très curieux surtout par le style !

Composé à partir des pensées de chauque personnage, dans le style de chacun, ce roman relate la vie d'une rue dans le Londres de 1959, pas aussi calme qu'il n'y paraît !

On s'y plonge avec délices !

DELACOURT Grégoire – La première chose qu’on regarde (JC Lattès)

Arthur Dreyfuss, garagiste âgé 20 ans, regarde une série télévisée lorsqu'une personne frappe à sa porte. En ouvrant, il se retrouve face à Scarlett Johansson, qui semble égarée et troublée. Un roman sous forme de fable sur la naissance d'une histoire d'amour.

Style alerte, truculent. Fantasme et réalité se mêlent.

Arthur rêve d'une star

La star rêve d'anonymat

Jeanine rêve de ne plus ressembler à une star mais joue avec sa ressemblanse, joue la vedette, s'en amuse. Du fantasme au transfert.

A lire avec plaisir

Oui à lire avec plaisir...

Grégoire Delacourt aborde des thèmes graves, blessures de l'enfance, le physique, la beauté, le regard des autres... des personnages fragiles, blessés... un ouvrage sensible et féroce !

Touchant, original, salé, sucré. Moderne. Très agréable à lire.

FRECHE Emilie – Deux étrangers (Actes sud)

Après sept ans de silence, le père d'Elise lui téléphone pour lui demander de le rejoindre à Marrakech. Commence alors pour elle un voyage intérieur vers l'impossible pardon des blessures d'enfance.   Prix Orange du livre 2013

Une relation père-fille difficile à comprendre pour moi. Une distance incommensurable les sépare et partant elle le cherche, sans le trouver ?

Entre amour et haine, la quête douloureuse d'un père, qui est aussi quête de soi. malgré quelques longueurs, je n'ai pas lâché le livre. J'opte pour une fin apaisée.

Oui, j'ai beaucoup aimé le périple de la narratrice dans la vieille R5 de sa mère (sorte de cocon). Au final : connaître son père, l'accepter tel qu'il est, et se connaître soi-même. Et je n'ai pas senti de longueurs : vraiment à lire.

Comme un petit air de vécu... A lire

J'ai beaucoup aimé ce livre qui sent le vécu ! (il me parle)

Ce père haï, est incapable d'être père et règne en maître face à une mère aimante qui subit. Mais au fil des pages, on apprend à mieux connaître son parcours, ce pourquoi et ce qui fait qu'il est ce qu'il est.

C'est "le privilège" de l'âge, du temps nécessaire non pas au pardon, mais à plus de compréhension et d'apaisement.

LELORD François – La petite marchande de souvenirs (JC Lattès)

Dans la ville d'Hanoï qui s'ouvre juste au monde, Julien, un jeune médecin français, fait la rencontre de Lumière d'automne, une jeune fille qui vend des souvenirs pour nourrir sa famille. Une complicité naît entre eux, alors qu'une collègue de Julien rêve d'un avenir avec lui. Mais une épidémie se déclare et Julien est confronté aux choix d'une vie d'homme : l'amour, l'honneur, le courage.

Un fond historique des guerres au Vietnam : une histoire et des personnages décrits tout en finesse et retenue

Un beau roman !

Juste et profond. Très bonne lecture.

Tous les "ingrédients" sont réunis (Histoire, amour, mystère...)

pour un roman à la lecture très agréable.

Beau roman tout en nuances retraçant un système politique comportant beaucoup d'interdits. Belle histoire d'amour entre deux personnages que l'adversité stimule. Finesse ++ A lire.

LESBRE Michèle – Ecoute la pluie (Sabine Wespieser)

Avant que le vieil homme ne se jette sur la voie en lui adressant son dernier sourire, la narratrice partait rejoindre l'homme qu'elle aime à l'hôtel des Embruns. Tout a basculé aussi pour elle. Au lieu de se rendre à la gare, cette femme s'enfonce dans les rues de Paris pour une longue errance nocturne.   Prix Ile aux livres 2013 (Salon du livre de l'île de Ré).

Un petit bonheur... une écriture qui porte le récit... l'histoire... il faudrait même le relire

Belle plume.

La narratrice traumatisée par un drame dont elle est témoin oculaire est bouleversée. On le serait pour moins...

Un bijou d'écriture, finement ciselé ! Je l'ai lu d'une traite, emportée dans cette histoire bouleversante.

Un évènement, un fait divers inattendu va bouleverser profondément son témoin et tout remettre en question.

Un récit dense et sensible.

Oui, vraiment un bon roman qui se lit lentement, qui continue à habiter le lecteur une fois le livre fermé. Un livre à RElire

Un fait-divers impossible vous arrive et on fait n'importe quoi. Pourtant il va quand-même permettre de faire décanter les choses de la vie...

MALZIEU Mathias – Le plus petit baiser jamais recensé (Flammarion)

L'histoire d'amour entre une fille qui disparaît quand on l'embrasse et un inventeur dépressif. Alors qu'ils échangent le plus petit baiser jamais recensé, elle se volatilise. Aidé d'un détective à la retraite et d'un perroquet hors du commun, l'inventeur part à sa recherche.

Sympa, si l'on aime les contes fantastiques. Original

Du Malzieu comme on l'aime, délirant et poétique !

Cette lecture met de la joie au coeur, je me suis surprise à sourire tout en lisant... plein de fraîcheur, un regard poétique et décalé sur les états amoureux, les états d'âme. A lire

MILLER Caroline – Les saisons et les jours (Belfond)

En Géorgie, entre 1820 et 1850. Cean a 14 ans quand elle épouse Lonzo et va vivre avec lui dans la maison de rondins qu'il a lui-même construite. Les années passent, les enfants naissent. Une fois par an, les hommes partent à la ville vendre la récolte. Les enfants grandissent. Et quand la guerre civile est déclarée, Cean s'en remet de nouveau à Dieu pour qu'il protège les siens.

Joli, bel hymne à la nature... et bien sûr l'impression de "déjà lu"

Abandon page 144, toujours la misère...

Très intéressant. Histoire de ces blancs du Sud si pauvres. Belle écriture poétique.

J'ai bien aimé ce récit d'un autre temps et les personnages attachants. Des vies difficiles et des croyances aujoud'hui dépassées. Parfois quelques longueurs.

MURGIA Michela – La guerre des saints (Seuil)

Le petit Maurizio passe tous ses étés chez ses grands-parents à Crabas en Sardaigne. Mais en 1986, l'annonce de la fondation d'une nouvelle paroisse divise le village en deux factions rivales. Confié à ses grands-parents Maurizio assiste au conflit qui culmine lors de la procession de Pâques où chaque paroisse veut arriver en premier sur la place principale.

Ce roman conte l'histoire d'amitiés pré-adolescentes et de querelles paroissiales dans un village sarde des années 1985.

A lire, même si j'ai préféré "Accabadora", le premier roman de M. Murgia.

Pour moi, ouvrage décevant. Je suis restée sur ma faim.

Joliment écrit, j'ai cepedant nettement préféré "Accabadora". Très attachant tout de même.

Clochemerle ! D'un autre temps. Un peu léger.

OTSUKA Julie – Certaines n’avaient jamais vu la mer (Phébus)

En 1919, des Japonaises partent rejoindre aux Etats-Unis des américains auxquels elles sont promises. Bercées d'illusions, elles vont endurer de cuisantes déceptions face à des maris brutaux, la xénophobie, un travail harassant, la barrière de la langue. Lors de la Seconde Guerre mondiale, suspectées par le pouvoir, elles sont enfermées dans des camps de concentration.   Prix Femina étranger 2012.

Intéressant, mais la formule de l'énumération constante est un peu lassante.

Histoires de vie, très touchantes. A lire

Le destin de pauvres japonaises qui rêvent de trouver le bonheur en Amérique, et ne rencontrent que la misère. Un choix d'écriture qui mêle tous ces destins : j'ai bien aimé.

ROSTAIN Michel – L’Etoile et la vieille (Kero)

L'histoire des dernières répétitions d'Odette, une artiste très célèbre en plein déclin. Comme toutes les étoiles, elle s'achemine vers son extinction car une artiste meurt toujours une première fois avant de mourir physiquement. Un roman sur l'apprentissage de la vieillesse.

Bof !!

Pathétique !

Odette (Yvette Horner) accordéoniste talentueuse, jadis adulée, se décatit. Elle est pathétique dans son refus de vieillir. Avec ses caprices de star, elle recherche éperdument la gloire passée. L'étoile perd irrémédiablement son éclat.

"Les artistes ne meurent pas" mais à la représentation prévue, le miracle se produira-t-il ?

Irrévérencieux mais touchant.

A lire.

Sans plus, il faut avoir beaucoup aimé Y.H.

Style répétitif et lui manque de teneur.