ANONYME ~ La scierie

Publié le par Club Lecture de Soultz

ANONYME ~ La scierie

ANONYME ~ La scierie (Héros-limite)

L'auteur de ce texte, rédigé dans les années 1950, désirait garder l'anonymat et ne souhaitait pas se voir éditer. P. Gripari, défendit le manuscrit et le fit paraître. Le narrateur, qui cherche du travail avant d'effectuer son service militaire, est embauché dans une scierie. Il raconte les cadences de production intensives, les coups bas et les petites haines entre employés.

Prix Mémorable 2013.

1950. Un jeune homme vient de louper le bac et trouve du travail dans une scierie. A priori une histoire banale : on suit simplement son parcours difficile dans la scierie. Mais le roman est vraiment prenant et fort.
Un style clair, à la première personne. On est vraiment curieux à propos de l'auteur : n'a-t-il vraiment plus rien écrit par la suite ?...

J'écris parce que je crois que j'ai quelque chose à dire... Le récit commence comme ça. Le narrateur vous fait ressentir la charge, la tension et le risque qui sommeille dans chacun de ses gestes. Le sang se mêle aux coupes du bois. Les machines et les hommes sont à la limite de la rupture. Un livre magnifique sur la dureté des conditions de travail dans un monde d'homme qui résonne bien longtemps après avoir tourné la dernière page ! A LIRE

Un récit qui malgré le sujet (qui n'attire, passionne, interpèle... pas forcément au départ !) on est littéralement plongé dans l'univers des scieries ! on partage... on vit avec le personnage... l'écriture porte le sujet à merveille. A lire

Récit terrible et fascinant il y a du sang, de la sueur, de la haine, un peu de tendresse, c'est fort, c'est prenant. On n'a pas envie de quitter le livre. Le style est froid, âpre, et porte effectivement l'histoire. je suis marquée par cette lecture. A lire. On est happé par ce texte.

Ce livre est bien écrit. Prenant, il ne nous lâche pas. Le sujet est horrible. A lire

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Publié dans Premières impressions

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